L'Auberge de jeunesse de Concarneau est hébergée dans l'ancien abri du marin de Concarneau (à ne pas confondre avec celui du Passage-Lanriec, Lanriec ayant été une commune distincte de Concarneau jusqu'en 1959), construit en 1901.
À la fermeture de l'abri, à la fin des années cinquante, la Ville de Concarneau a affecté le bâtiment, après travaux (qui lui ont, hélas, fait perdre son apparence extérieure typique des abris du marin), à l'Auberge de jeunesse.
L'Association départementale est particulièrement attachée à ce bâtiment, à la fois pour son histoire sociale forte (à laquelle la présence de l'auberge apporte une continuité depuis plus de cinquante ans) et pour son emplacement exceptionnel, en face des mythiques Glénan.
Les abris du marin ont représenté la réponse philanthropique et pratique apportée par Jacques de Thézac aux conditions de vie difficiles que connaissaient les pêcheurs en campagne. Ils ont été à l'origine de la création du célèbre Almanach du marin breton, qui a permis leur financement.
L'exposition qui suit a été présentée dans le cadre des JEP 2011 (17-18 septembre 2011) à Concarneau.
Les Abris du marin
Notez la hune d’observation sur le toit. Elle permettait aux marins d’y scruter l’horizon. |
Sommaire Un peu d'histoire |
Un peu d'histoireÀ la fin du XIXe siècle, Jacques de Thézac, philanthrope français, alarmé par les conditions de vie misérables des marins pêcheurs, décide d’agir en leur faveur. Il commence par fonder l’Œuvre du marin breton qui édite, depuis 1899, l’Almanach du marin breton, publication toujours très appréciée par les marins. Très vite, il comprend que l’écrit ne suffit pas et qu’il lui faut mettre en pratique les principes généreux qui l’animent. Ce sera le début de plusieurs actions : les Abris du marin, le Bien-Être du marin, entre autres.
«Œuvre honorée par l’Académie française du 1er des prix de Vertu en 1907». |
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Entre 1900 et 1952, quinze abris du marin furent construits, essentiellement sur la côte finistérienne et, pour trois d’entre eux, dans le Morbihan.
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![]() Île-Tudy (1909) |
![]() Sainte-Marine (1912) |
Photographies de J. de Thézac, tirées de l’Almanach du marin breton, entre 1902 et 1935 (Œuvre du marin breton).
Reconnaissables à leur crépi rose vif, ils étaient bâtis d’après les plans de l’architecte René Darde, sur un modèle presque toujours identique: une grande salle de jeux et un logement pour le gardien au rez-de-chaussée; une bibliothèque et un poste de couchage (pouvant accueillir jusqu’à 50 hommes) à l’étage. Un préau, attenant au bâtiment, accueillait une coquerie et des chaudières pour tanner les voiles et les filets. Des agrès permettaient aussi aux marins de faire un peu de culture physique. |
![]() Carte postale réalisée à partir d’une photographie de J. de Thézac (Collection privée Georges Bruno). |
Un objectif moral et philanthropique
La devise de l’Œuvre du marin figurait à l’entrée des abris:
- En em garit an eil egile
Aimez-vous les uns les autres
![]() Grande salle de l’abri du marin de Douarnenez |
Le but de l’Œuvre était «d’améliorer l’état tant moral que matériel des marins-pêcheurs». Cela passait également par l’organisation de régates, de conférences, de concours de poésie, de maquettes, de natation; par des cours de navigation, une formation pour le secours aux noyés, la sensibilisation au port de flotteurs (ancêtres du gilet de sauvetage) et, surtout, par une propagande antialcoolique particulièrement virulente. |
Florilège...
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Dans la grande salle de l’abri du marin de Concarneau, en hiver (Collection privée Georges Bruno). |
Fonctionnement des Abris du marinChaque abri du marin était géré par une association locale. Un bon moyen pour impliquer les marins! Un comité local de pêcheurs élus par leurs pairs était chargé de la direction de l’abri.
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Le gardien, logé gratuitement sur place avec sa famille, recevait une allocation. Il était notamment chargé de rédiger chaque semaine un «compte-rendu certifié consciencieux» sur la fréquentation de l’abri et les services offerts aux pêcheurs. À la fois modèle des vertus prônées et redoutable agent de recrutement, il était chargé de repérer «les éléments d’une sobriété exemplaire et d’une moralité parfaite». Ceux-ci recevaient ensuite des «paquets de livres apologétiques» de la part de Thézac. Pêcheurs se servant une bolée de «véritable eau-de-vie» (hiver 1910-1911). |
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Un rôle social
Inspirés des Sailor’s Home et des Maisons du marin des grands ports de commerce, les Abris du marin se voulaient aussi bien des lieux d’accueil, offrant hébergement et facilités pour la restauration, que des espaces d’animation et de culture.
Hébergement et facilités pour la restauration
Plutôt que de cabaner* sous leur voile, engoncés dans leur kapo braz (pèlerine à capuchon taillée dans de la toile à voile) sur le plancher humide de leur bateau, l’Abri proposait son poste de couchage, où les hommes pouvaient coucher de manière un peu moins inconfortable, serrés les uns contre les autres. Une coquerie, sous le préau, accueillait des fourneaux permettant aux pêcheurs de préparer leur cotriade. |
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J. de Thézac, Pêcheurs cabanant à bord de leur chaloupe sardinière. Belle-Île, vers 1920. Fonds Jacques de Thézac / Abris du Marin (Collection Musée départemental breton, Quimper). |
* Cabaner, d’après le Dictionnaire de la mer de Jean Merrien (Paris, Omnibus, 2001), c’est «Recouvrir d’une voile en forme de tente. Les pêcheurs qui dorment à bord cabanent souvent leur chaloupe.» |
Hébergement et fourneaux deviendront obsolètes après la Grande Guerre et l’arrivée progressive de bateaux pontés.
DispensaireDès 1906, des armoires à pharmacie sont installées dans tous les abris. Elles permettent de dispenser les soins de première nécessité et de délivrer quelques remèdes (quinine, onguent, etc.).
L’onguent de l’abri du marin. |
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Lieu d'«essais» thérapeutiques
J. de Thézac a favorisé, dans ses abris, certains essais thérapeutiques: traitement au suc frais de goémons vivants, héliothérapie… Les instruments nécessaires étaient installés dans les abris et mis à la disposition des marins, sur avis médical et surveillance stricte du gardien.
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Divertissements
![]() Carte postale réalisée à partir d’une photographie de J. de Thézac (Collection privée Georges Bruno). |
Afin d’empêcher les marins d’aller «s’arsouiller» au troquet, des conférences étaient organisées, ainsi que des spectacles. Botrel, qui soutenait le projet (on trouvera plusieurs de ses chansons dans l’Almanach ainsi que des commentaires ou de petits poèmes sur les cartes postales des abris), participe ainsi à plusieurs tours de chant à Concarneau.
Mention manuscrite de Th. Botrel : |
Activités sportivesOutre la possibilité de s’exercer à une activité physique avec les agrès des abris, divers concours étaient organisés: concours de natation, courses, régates-concours d’études de bateaux de pêche…
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Activités culturelles
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Indépendamment des spectacles et conférences, les marins étaient invités à participer à des concours de poésie, de fabrication de maquettes, de peintures… Les œuvres étaient, pour certaines, exposées dans les Abris, photographiées ou publiées dans l’Almanach. La lecture était largement encouragée auprès des marins pêcheurs. La bibliothèque des abris offrait de nombreux ouvrages, essentiellement à vocation professionnelle ou «édifiants». Certaines photographies (voir ci-dessous) montrent les marins lisant studieusement côte à côte. Marin pêcheur de Concarneau devant ses œuvres. |
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Vues de la bibliothèque et de la salle de lecture de l’Abri du marin de Concarneau. Notez les commentaires pour l’édification des marins, tirés des registres Observations des marins: |
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«Moi, je rallie l'«Abri» le plus souvent que je peux car je suis très fier de tous nos livres et tous ces tableaux qui nous montrent l'alcoolisme qui fait tant de brutes parmi l'espèce humaine; maintenant nous savons nous réfugier dans tous les ports de la côte depuis que nous avons l'«Almanach»: je fais mes remerciements et mes félicitations à l'Œuvre.» |
«Je veux féliciter les Abris-du-Marin, car depuis leur fondation, ils n'ont fait que du bien; on y trouve quantité de choses qui rendent de très grands services aux marins, et tout ça gratuitement; et puis nous ne pouvons pas avoir aucun livre aussi utile que l'Almanach du Marin Breton qui nous renseigne sur tant de choses que nous ne connaissions pas. Je remercie de tout mon coeur les bienfaiteurs des marins qui nous ont donné les Abris: Vivent les Abris-du-Marin!» |
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Et pour ceux qui souhaitaient pousser la chansonnette, des phonographes étaient à disposition. Almanach du marin breton, 1906 (Œuvre du marin breton). |
Quelques mots sur Jacques de ThézacC’est un personnage complexe et attachant que ce philanthrope catholique. Né en 1862, passionné par la voile – il participa à plusieurs régates et remporta plusieurs courses; il concevait lui-même le plan de ses voiliers –, c’est tout naturellement qu’il observe les pêcheurs dans leur travail et qu’il s’émeut de leurs conditions de vie. S’il constate le fléau de la misère, il perçoit bien vite aussi celui de l’alcoolisme. Portrait de Jacques de Thézac (Collection particulière). |
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Son mariage avec Anna de Lonlay, une Concarnoise rencontrée lors d’une régate, lui permettra de trouver sa voie. Rentier, il décide de jeter ses forces dans la bataille. C’est ainsi que l’Almanach du marin breton voit le jour. Départ de régate à Concarneau. |
Très vite, pourtant, Thézac comprend que l’action de cette publication doit trouver un écho tangible et concret sur le terrain. C’est alors qu’il conçoit le projet de lieux «sains, bien chauffés, confortablement aménagés» où les pêcheurs pourront se réunir sans devenir la «proie des débitants».
Un essai est tenté sur l’île de Sein en 1899. L’intérêt des marins est immédiat et Thézac décide d’étendre l’influence de son œuvre (constituée en «société déclarée» dès 1904). Son but ?
«étudier, […] rechercher et […] mettre en pratique dans l’esprit le plus désintéressé, les moyens d’améliorer l’état tant moral que matériel des marins-pêcheurs, notamment en luttant contre l’alcoolisme». |
Thézac fut aussi un photographe inlassable, comme en témoignent ses 4 000 plaques de verre, propriété du Musée départemental breton. La nécessité d’illustrer ses publications et d’éditer une collection de cartes postales – support bien pratique à l’information et à la propagande – le conduisit à se perfectionner dans le domaine. Photos de la famille pour le marin parti en mer ou à la guerre, scènes de vie communautaire ou de travail, toujours il recherchait l’expression d’une vérité, sans mise en scène. J. de Thézac, Chaloupe sardinière filant grand largue par forte brise (v. 1920). |
Curieux, féru de technologie et profondément humain, il tentera plusieurs expériences, certaines couronnées de succès: héliothérapie, introduction de la TSF dans les bateaux de pêche, contribution à la lutte contre la tuberculose…
Quand il mourra en 1936, ses Abris du marin auront totalisé 13 millions d’entrées. L’Almanach du marin breton de 1937 consacrera quelques pages à rappeler les mérites de ce bienfaiteur discret et efficace, et son plus assidu rédacteur.
Contre l’alcoolisme : l’eucalyptus
L’eucalyptus, après l’eau de source («la véritable eau-de-vie»), c’est la grande trouvaille de Thézac (membre de la Croix-Blanche, une ligue antialcoolique) pour pallier l’absence d’alcool dans les abris. L’idée lui vient, durant l’hiver 1904-1905, d’offrir des infusions sucrées et chaudes d’eucalyptus.
L’heure de l’eucalyptus dans un abri du marin. |
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On ne peut pas dire que cette idée fasse l’unanimité à ses débuts. Goguenard, Louis-Pierre Poullou, de l’Abri de Concarneau, écrira à Thézac :
«Durant tout l’été, le cidre s’est vendu deux sous le litre. Les marins en ont eu à gratter que veux-tu, alors vous comprenez, Monsieur, vaudrait autant proposer un hareng à qui peut avoir du homard à foison. De la tisane? Ah, ouate!» |
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Oui, mais voilà… Les marins testent. Deux mille tasses sont offertes la première semaine à Concarneau, le double la suivante. Le succès ne se démentira pas.
Statistiques de fréquentation 1908,
Il y est mentionné que 4000 kg de feuilles d'eucalyptus ont été délivrées, et 120000 tasses d'infusion d'eucalyptus ont été bues. |
Les marins apprécient les vertus calmantes et antiseptiques de l’eucalyptol. En infusion ou fumé (les feuilles), chiqué (la pulpe entourant les graines), l’eucalyptus connaît un succès fou… et des abus. Au point que l’Almanach doit faire paraître un article pour appeler à moins d’excès:
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Des bienfaits de l’eucalyptus… Almanach du marin breton, 1907 (Œuvre du marin breton). |
… à ses abus ! Almanach du marin breton, 1909 (Œuvre du marin breton). |
L’Auberge de Jeunesse, pour célébrer les 110 ans de l’Abri du marin de Concarneau, a eu le plaisir d'inviter ses visiteurs à goûter l’infusion (une décoction, en réalité) d’eucalyptus à la mode des Abris. Les plus sceptiques (et il s'en est trouvé!) se sont déclarés enchantés par l'expérience!
La recette originelle...
Faire bouillir pendant 5 à 10 mn. Servir très chaud et sucré (2 sucres par tasse). |
Yec’hed mat*!
* Yec'hed mat! : Santé! (en breton)
De la pratique à la formation professionnelleLes abris des marins étaient également des lieux de pratique et de formation professionnelle. Outre la documentation technique accessible à la bibliothèque, du matériel était disponible pour aimanter ses compas, ravauder ses toiles, etc. On apprenait aussi les gestes à prodiguer aux noyés. Photographies et montage de J. de Thézac. |
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Une sensibilisation au port de flotteurs (précurseurs du gilet de sauvetage) y était réalisée. |
Des cours de navigation étaient dispensés au sein de l’Abri. Ils seront repris dans plusieurs numéros de l’Almanach. |
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Vues de l’Abri du marin de Concarneau : façade mer (Collection privée Georges Bruno). |
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Vues intérieures de l’Abri du marin de Concarneau : salle de lecture, grande salle, partie de jeu de vache/aluette (Collection privée Georges Bruno). |
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Vues de côté de l’Abri du marin de Concarneau et vue sur la baie depuis l'Abri (Collection privée Georges Bruno). |

La pêche à Concarneau
Au moment de la création de l’Abri de Concarneau, on pêche encore la sardine. La crise sardinière (1902-1909), qui verra la création du Festival des filets bleus, est proche et conduira les pêcheurs à se tourner vers la pêche au thon.
Illustration d’un cours sur les poissons.
Almanach du marin breton, 1943 (Œuvre du marin breton).
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J. de Thézac, Le débarquement du thon dans le port de Concarneau (v. 1920) Fonds Jacques de Thézac / Abris du Marin (Collection Musée départemental breton). |
Le Merdy, Un quai de Concarneau pendant le débarquement du thon. En 1931, 954 980 thons. |
Le débarquement de la sardine (Collection privée Georges Bruno). |
Certaines pêches sont plus inattendues que d’autres, à Concarneau…
Almanach du marin breton, 1908
(Œuvre du marin breton).
La tortue marine pêchée le 2 juin 1907.
L’Œuvre des dentelles bretonnes
La crise de la sardine donnera lieu au développement d’une activité inattendue, sous l’impulsion de la belle-sœur de Thézac, Sophie de Lonlay. Il s’agissait, en effet, de réagir devant la dépression économique qui s’installait. Pour cela, les dames pensèrent à utiliser la dextérité au crochet des femmes et jeunes filles et les firent former à la dentelle. Quelques réalisations, dentelle point d’Irlande(Collection privée Georges Bruno). |
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Jacques de Thézac soutint avec vigueur cette activité. Jeunes filles exécutant des dentelles sur tulle et sur filet (Collection privée Georges Bruno). |
Cette possibilité d’une ressource complémentaire fut très bien reçue, d’autant que la production s’écoulait facilement à Paris et dans les grandes villes de province. Les dentellières employaient leurs jeunes frères, mousses, pour préparer les filets qu’elles allaient broder. (Collection privée Georges Bruno). |
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Et depuis ?
Le pillage de l’Abri du marin du Guilvinec, où se trouvaient les archives de l’Œuvre du marin, n’a pas permis de conserver des éléments précieux pour suivre le déclin progressif des abris. L’amélioration des conditions de vie à bord des navires et la prise en charge étatique (assistantes sociales, sécurité sociale…) ont rendu obsolètes les Abris. On peut s’en réjouir sur le fond. Criée aux thons, Concarneau |
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Les Abris ont été, au fil du temps, vendus. Celui de Concarneau a été racheté par la Ville en 1960 et immédiatement converti en auberge de jeunesse. Quelques travaux et l’adjonction d’une partie de la criée aux thons ont quelque peu modifié la structure, mais l’esprit est demeuré le même. Carte des auberges de jeunesse de 1966, avec le tampon de l'Aj Concarneau. |
Cela fait donc 110 ans que ce lieu accueille des «passagers», marins ou non marins, dans un idéal de partage, de rencontre et d’éducation populaire.
Notez que la station de biologie marine n'a encore qu'une seule |
(Photographie : SD) |
Ensemble, perpétuons l'esprit des Abris du marin!
L’Association, reconnue d’utilité publique, utilise, pour cet usage, 97% de ses ressources, lesquelles proviennent des intérêts d’un placement financier effectué en 2010, ainsi que de legs, dons et adhésions. |
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Toutefois, la somme est insuffisante au regard des besoins exprimés.
Jean-Pierre Buisson: «La pauvreté gagne les familles de marins» (Ouest-France, 4 juillet 2011).
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Aussi, nous vous invitons à perpétuer l’esprit de Jacques de Thézac en adhérant à l’association Les Abris du marin ou en lui faisant parvenir vos dons. Leurs coordonnées : Les Abris du marin |
Pour en savoir plus sur le sujet
RemerciementsL’Association départementale des auberges de jeunesse du Finistère et l’Auberge de Jeunesse de Concarneau souhaitent remercier: • Georges Bruno, collectionneur de cartes postales anciennes;• Roger Guillamet, ass. Les Abris du marin; • Catherine Troprès, Musée départemental breton; • Yvon Gogé, Œuvre du marin breton. |
![]() © Elena Schweitzer |